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Prochaine session : du 23 au 25 octobre à Clarion Hotel® de l’Aéroport Toulouse-Blagnac
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bonjour
j’aurais une question, en tant que producteur de viande, nous disposons de 50 à 100 kg de déchets animaux/semaine (os, gras et déchets de découpe) j’aimerais savoir si, bien broyés, ils seraient valorisables par des poissons.
Bonjour Michel,
Concernant votre question, il est important de noter que les protéines d’animaux terrestres (PAT) ne sont pas admises dans le cahier des charges du CIPA (qui est imposé par les grandes et moyennes surfaces). En France, elles ne sont d’ailleurs pas autorisées sous forme brute pour l’alimentation des poissons destinés à la consommation humaine. L’aliment que vous envisagez d’utiliser doit nécessairement avoir un agrément Feed pour être conforme. Certains aliments spécialisés intègrent des farines de sang et/ou de plumes et sont très performants. Pour plus d’informations, je vous invite à consulter notre article dédié à la production d’aliments en aquaponie : Produire son aliment en aquaponie.
merci pour ces infos
mais d’un côté vous dites les PAT sont interdites et de l’autre « Certains aliments spécialisés intègrent des farines de sang et/ou de plumes et sont très performants » ça me parait antinomique…
Bonjour Michel,
Vous faites bien de poser la question. Les protéines animales terrestres (PAT) provenant des mammifères sont strictement interdites dans l’alimentation des poissons destinés à la consommation humaine, conformément au Règlement (CE) n° 999/2001. Par contre, des farines issues de sous-produits de volaille, comme le sang ou les plumes, sont autorisées, à condition qu’elles soient transformées selon les normes sanitaires définies par le Règlement (UE) n° 56/2013 et le Règlement (CE) n° 1069/2009.
En résumé, les protéines animales brutes sont interdites, mais les farines transformées sont autorisées sous conditions.
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !