Ce sujet de discussion accompagne la page :
Bonjour à tous,
Je produit de la valeur à Jamato depuis quelques années.
Tout d’abord, merci pour ce travail, c’est engageant et intéressant d’avoir cette base de données accessible à tous.
Néanmoins, je souhaite préciser quelques informations, qui me paraissent erronées ou incomplètes.
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Nous sommes sur un sol argilo-limoneux, le sable étant très peu présent. Sur le plateau du pays de Caux, la plupart des terres sont d’ailleurs de ce type, excepté au niveaux des méandres de la Seine où le limon est dominant.
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En production, il serait intéressant de préciser « culture de saison uniquement », en ajoutant, en plus des déjà-nommés: radis d’hiver (noirs et verts), choux (pointus, rouge, brocolis, bruxelle, vert et le classique cabus pour choucroute ou conso directe), échalotes, salades mesclun, concombres, endives, navet rose, et un peu d’ail. Quelques rutabaga, topinambours, et salsifis s’y joignent de manière limitée. En aromatiques, nous avons aussi du persil, de l’oseille, de l’hysope, du thym, de la sauge officinale, de la verveine citronnelle, du romarin, et de la menthe. En fruits, des pommes, des prunes, quelques poires, du cassis, des groseilles, des fraises, et des framboises. Nos étendons notre masse de fruits pour re-sucrer nos étés.
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Commercialisation: nous ne faisons pas de marchés (seulement pendant un mois pour vendre un peu de plants maraîchers au printemps, et nous produisons surtout pour deux AMAP (chacune 50 paniers), et cette année nous en avons démarré avec une troisième. Nous ne fournissons pas de restaurant collectifs, même si l’idée est séduisante.
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Irrigation: nous n’avons pas de forage, nous récoltons l’eau de pluie qui fini dans une mare, alimentée au besoin par l’eau de réseau. Nous sommes actuellement en réflexion pour améliorer ce système imparfait actuellement, en vu du changement climatique et de nos besoins limités mais néanmoins nécessaires. Nous n’avons pas de Sprinkler. Nous sommes au gouttes-à-gouttes (+ aspersion générale sous serres), alimentés par une pompe liée à la mare.
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Intrants mo: achat de compost (quantité variable) et de paille (10 ballots l’année environ), reliquats d’adventices et de tout les légumes laissés sur place lors de désherbage ou de récolte.
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Nous ne sommes pas en auto-production de semences. C’est même un budget à part entière. Nous reproduisons quelques légumes pour un petit réseau de semences inter-maraîcher, mais presque toutes les graines sont achetés (pas d’hybride en tout cas).
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La seule couche chaude que l’ont fabrique sert à gérer les semis de tomates en février-mars uniquement, et reste utile pour les autres légumes d’été nécessiteux en chaleur pour germer), et ce uniquement dans la serre à plants. Pour réchauffer nos sols plus rapidement ou maintenir un hors-gel, nous utilisons des tunnels nantais et des bâches d’ensilages noires pour certaines cultures. Par ailleurs tout les plants de légumes d’été ne sont pas en semis directe, pour les légumes qui ne germeraient pas dans notre département (tom., poivr., aub.,…). Les bâches nous servent à beaucoup de choses: le site MSV en dira plus long.
-Nos planches sont sur 80cm, avec 40cm de passe-pieds qui servent de passage aux roues du tracteurs. Nous pourrions préciser que le pétrole remplace en effet merveilleusement le travail physique, mais que c’est le temps de travail qui est plus préoccupant pour la traction animale: le ratio coûts/horaires est trop élevé (ou très faible, selon le point de vue) pour maintenir des salaires décent dans une société carbonée, sans dépendre presque entièrement sur des subventions (qui sont de toutes façons dérisoires en maraîchage biologique). -
Notre désileuse n’est pas liée aux endives, mais sert à appliquer une couche de compost ou gazon sur les planches qui en ont besoin.
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Artichauts: récolte été-automne.
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Les mulots sont un « problème » récurent sur toutes nos surfaces de cultures, surtout sous serres et sous les bâches, où la prédation est de fait très limitée: Un chat efficace, des renards de passages, des buses et busards occasionnels, et une (ou deux ?) couleuvre(s) nous aident énormément. A nous de déranger ces mignons petits monstres en déstructurant leur galeries dès que possible.
-« Astuces et particularités »: presqu’à chaque pied d’arceaux de serres nous plantons une vivace, en effet. Nous avons une demi-planche de culture au niveau des bords intérieurs des serres-tunnels, et leurs « préparations » avant plantation ou semi sont suffisantes pour limiter l’arrivé des adventices, qui généralement sont un problème à ces endroits pour les maraîchers (notamment le chiendent qui s’invite lentement mais sûrement). Nous avons préféré ajouter des vivaces sur les arceaux pour faciliter l’entretiens et surtout amener une biodiversité en fleurs. Celles-ci ne se vendent pas, mais offrent un gîte à des insectes pollinisateurs et/ou auxiliaires. Il est donc important de choisir ces fleurs pour en attirer certains (spécifiquement les mangeurs de pucerons, donc principalement la chrysope, et les bourdons, indispensables à la fructification des courgettes et tomates sous serre). Aussi, en limitant le travail de la planche à ces endroits, nous offrons une sécurité pour les hivernages des crapauds. Au final, le peu de place « perdue » est dérisoire face aux bienfaits de la biodiversité.
Les arbres, quand à eux, sont très nombreux et variés. Nous avons des parcelles découpées et entourées de haies, que nous élaguons, taillons, et tondons assez régulièrement. Il faut faire la balance entre ensoleillement et puissance de la vie du sol, l’arbre étant un élément indispensable à la bonne tenue de ce dernier (rhizomes et terroir), et servant de support à tout les niveaux des réseaux trophiques. Le rumex n’est pas un vrai problème, le chiendent étant plus difficile à contenir. Le stockage de l’eau dans le sol est bon sur nos sols argileux, et la haie de saule est sur la partie en contrebat pour absorber un excès en cas d’hiver très pluvieux, comme on en a eu cette année 2022-2023. Notre taux de mo suffit à maintenir une terre drainante sur nos parcelles.
- Les photos sont du printemps 2022.
C’est à peu près tout. N’hésitez pas à redemander des précisions et/ou modifier vos informations.
Merci,
Pierrick, pour Jamato.
Bonjour Pierrick,
Merci pour votre relecture ! Nous allons informer MSV Normandie qui est l’auteur de la page pour y apporter vos corrections.
Bien cordialement,
Astrid Robette
Bonjour Pierrick,
La page a été modifiée, merci pour votre relecture il y avait en effet pas mal de modifications à y apporter.
Dites moi si tout est bon pour vous maintenant !
Bonjour Astrid,
Merci pour ces modifications rapides !
En relisant je n’avais rien redit sur les variétés de légumes cités, car je ne les avaient pas tous en tête. C’est Clément qui est plus au taquet là-dessus. Pour les tomates j’ai les noms de ce que l’on fait depuis 4 ans (en auto-production de semences pour le coup, c’est très efficace) et plus, et je n’ai pas le souvenir d’avoir une variété redis greenwich.
Nous avons bien les Marmande et Rose de Berne, ainsi que la Saint-Pierre, Green Zebra, Andine Cornue, et l’appréciée Black Cherry.
Nous adaptons une variété de Black Prince en ce moment. Ces plants devenus résistants au mildiou (l’année 2021, été pluvieux, nous n’avons quasiment rien perdu)
Ha, et les endives sont mises au noir au chaud sous serre plutôt fin janvier.
Bon on pourrait être encore plus précis sur chaque points, mais il n’y aurait plus de discussion, et des interprétations qui pourraient être déviées.
Merci encore,
Bon courage pour la suite
Je vais corriger ça, merci pour votre relecture Pierrick !
Au plaisir