Bandes ligno-cellulosiques

La filière Taillis Très Courte Rotation de Saules en Seine-Maritime https://www.youtube.com/watch?v=-DtHilehvKc&t=30s

Voir aussi les pages suivantes :

https://www.champs-innovation.fr/solution/bandes-ligno-cellulosiques/

on a déjà vu ces vidéos quelque part…ceci dit ça a l’air super intéressant mais à condition d’avoir la mécanisation pas trop loin, en tous cas pour moi c’est le principal frein avant de lancer l’essai.
il y a aussi le fait que le saule ne peut pas se planter partout, enfin si on peut le planter partout, bien sur mais chez nous on n’est pas en Normandie et si on met ça sur des terres séchantes avec les étés qu’on a ça ne produira pas grand chose…
on a des terres de bord de rivière où ça pourrait marcher mais dans les fonds, il faut aussi penser à pouvoir récolter si il faut ne récolter que quand les feuilles sont tombées, ben dans les terres humides on ne pourra pas sortir de grosses bennes à ensilage pleines, c’est pas simple chez nous…
par contre si on peut récolter tous les 3 ans même quand il y a les feuilles, en septembre, souvent les terres portent.
qui peut répondre à la question du monsieur???

1 « J'aime »

je plante du saule en terrain sec sans rivière (sud deux sèvres) et ça pousse très bien ! le saule a tellement besoin d’eau qu’il descend rapidement la chercher en profondeur un peu comme la vigne qui pousse dans des terres sèches parce qu’elle descend très profondément chercher l’eau. Effectivement le système racinaire d’un saule en terrain humide reste en surface, j’ai fait des essais en Charente (sud Angoulême) dans des terres à vignes (10cm de sol et calcaire fracturé en dessous) et ça pousse très bien.
Dans les terres sèches il faut faire attention que les saules ne manquent pas d’eau les deux premières années, d’après ce que je vois l’idéal serait de tailler les saules tous les ans pour bien stimuler la production de biomasse.
Dans L’Aveyron et en Norvège j’ai vu des saules pousser dans du caillou avec 0% de matière organique !

le saule a aussi une fonction dépolluante, il est beaucoup plus performant que les bandes enherbées le long des fossés : https://www.youtube.com/watch?v=zYzH6uIUFU4

oui, et la mécanisation pour récolter ça?
le quimper d’une ensileuse à maïs ferait il le boulot?

Voir aussi Le saule, une culture intéressante qui offre de nombreux services

oui si on coupe tous les ans.

ce serait bien d’avoir des comparatifs d’utilisateurs entre le paillage par du saule et d’autres essences et aussi entre du paillage de saule frais et du paillage de saule qui a « traîné » en tas
pour nous, paysans, ce n’est pas « innocent » de mettre en place une telle expérimentation, c’est un investissement donc plus on a de retours de pionniers qui pratiquent déjà, plus on pourra se motiver…c’est ce que je fais quand je témoigne pour le compost WW

1 « J'aime »

je pensais qu’il y avait des aides pour ces projets super innovants et positifs pour le bilan carbone mais il semble qu’il n’en soit rien…les subventions sont pour ceux qui polluaient beaucoup et qui polluent un peu moins mais ceux qui ne polluent pas n’ont qu’à se démerder vu qu’ils y arrivent CQFD!!!

sauf que le technicien de normandie que j’ai interrogé dit, lui, que un quimper à maïs ne va pas et que il faut une tête spéciale,il semble que non, on ne peut pas broyer les saules avec une ensileuse à maïs, il faut une tête spéciale qu’ils ont fait venir du danemark (réponse de la chambre 76)
alors si il y a un groupe d’intéressé ou des aides, pourquoi pas mais tout seul, sans groupe et sans aides, pas sur que ce soit « supportable », faudrait être sur que le broyat de saule soit vraiment un plus net pour la vie du sol…et pour ça rien de mieux que des essais comparatifs, peut être que l’INRAE s’y mettra quand elle aura fini avec la transgénique…