Alain Bremond

Bonjour et merci pour votre réponse.

Je me présente.

Je suis originaire des Alpes de Haute Provence, 04, fils d’agriculteur et petit fils de sériciculteurs.

Mon père était « écolo avant l’heure » ; même s’il n’a jamais prononcé ce mot !

Refusant tout intrant, « gratouillant » la terre avec ses chevaux, il refusait « la révolution verte » d’après guerre. Et le remembrement.

Mais j’ai suivi une autre voie.

Puis à partir de la cinquantaine on commence à se dire « que faire à la retraite ? »

Un jour de visite chez elle, ma mère me dit : « j’ai vu dans le journal qu’ils organisent un stage de compostage à Digne. Incroyable, les gens ne savent pas faire du compost ! » Il faut dire que c’était usuel chez nous.

Mais, je me suis dit, et si j’y allais ?

Me voila à Digne pour une semaine. Et là, J’AI LE DÉCLIC !

J’ai vite vu que le compost est un point mineur dans la vaste agro-écologie. J’ai fait connaissance d’une équipe, « maraîchage sol vivant », de l’agroforesterie française, de votre association aussi.

CONNEXION A MES RACINES : le sol vivant de mon père, les mûriers blancs de mes grands parents maternels qui étaient sériciculteurs : trognes, compostage de broussailles à la Jean Pain… etc.

L’ancienne ferme familiale allait devenir mon terrain de jeu.

Retrouvant des gestes de ma jeunesse : trogner nos anciens mûriers blancs pour en faire du fourrage pour notre élevage de l’époque.

Par ex, j’y ai créé un « chemin de la trogne » pour des démonstrations et des formations. (semaine de la trogne etc.)

C’est D Mansion qui m’y a aidé.

Je conseille aussi des maraîchers qui veulent évoluer vers des pratiques plus vertueuses.

Voilà en quelques mots rapides, mon parcours.

Je reste à votre disposition.

Cordialement. Alain.

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Votre parcours est fort intéressant et votre domaine d’expertise nous donne envie d’en savoir plus sur ce savoir un peu trop oublié, mais qui a toute sa place dans l’agriculture d’aujourd’hui !